Les chirurgies maxillo-faciales représentent aujourd’hui pour l’homme la meilleure option pour se débarrasser de certaines indispositions. Cependant, elles ne sont pas sans inconvénients. Une mauvaise réalisation de l’opération de la mâchoire peut créer d’autres problèmes plus délicats. Afin de vous éclairer davantage sur le sujet, le présent article vient vous exposer tout ce qu’il y a à savoir sur une chirurgie maxillo-faciale ratée et les dispositions à prendre lorsqu’elle survient.
Sommaire
L’essentiel sur la chirurgie maxillo-faciale ou l’ostéotomie maxillaire
La chirurgie maxillo-faciale est une branche de la médecine qui s’attèle à guérir ou modifier les malformations présentes sur la face, les anomalies de croissance des mâchoires du menton, de la dysmorphophobie du visage (le nez, le cou, la mâchoire). Elle s’occupe aussi de l’ostéotomie mandibulaire ou peut être réalisée dans un but purement esthétique, autrement dit, pour la beauté du visage.
Toute bonne chirurgie, avant d’être faite, nécessite rigoureusement un traitement préopératoire de la part du médecin afin d’éviter certaines complications. Ainsi, les examens à réaliser avant une opération maxillo-facilale sont :
- La vérification de la mobilité de l’étage inférieur ;
- La vérification de la motricité et la sensibilité faciale ;
- L’examen de la stabilité occlusale ;
- Les radiographies et les scanners.
Notez par ailleurs que ce qui pourrait être à l’origine d’une opération maxillo-faciale ratée est l’erreur de diagnostic. On n’en parle pas souvent, mais un diagnostic faussé à la base conduira au traitement d’une affection qui n’est pas. À cela s’ajoute une mauvaise technique chirurgicale et orthodontiste.
Quelles sont les complications qui surviennent suite à une opération maxillofaciale ratée ?
Les répercussions d’une opération maxillo-faciale ratée ne se font pas seulement sentir sur la face d’une personne. Elles peuvent aussi affecter son mental. Le sujet peut tomber en dépression avec le concours des gens de son entourage et à force de moqueries. Il peut également souffrir de stress et d’anxiété. Le niveau de stress élevé peut facilement déclencher un AVC et conduire le sujet concerné à la mort.
La paresthésie, qu’est-ce que c’est ?
La paresthésie est une affection qui survient généralement après une opération maxillo-faciale ratée. Elle se manifeste par des fourmillements ou des engourdissements. Elle peut être de courte durée chez le patient ou continuer dans le temps et est due à la blessure d’un nerf. Les nerfs ont une fonction sensitive. Leur lésion entraîne donc certains défauts.
Il est conseillé au patient de se rendre le plus tôt possible chez son chirurgien maxillo-facial une fois que de tels symptômes se font ressentir. Ce dernier, après des examens approfondis, pourra prescrire un traitement adapté (traitement médicamenteux, crème ou produit bio) qui aidera à maintenir le sujet en bonne santé.
Le risque de récidive, complication fréquente d’une chirurgie de la mâchoire
Après une chirurgie de la mâchoire, il faut un peu de temps au corps pour s’adapter. Cette adaptation n’est pas effective chez tout le monde. La récidive est la réapparition d’un mal préalablement traité et guéri. Dans le cas d’une chirurgie maxillo-faciale, elle rend à néant le travail du chirurgien ; ce qui nécessite une nouvelle opération. Suite à une opération orthognatique, il est possible que la récidive soit causée par une résorption condylienne. Celle-ci affecte les mâchoires supérieure et inférieure et empêche la fermeture des dents à l’avant. L’ostéosynthèse et les infections peuvent, elles aussi, causer la récidive. Les récidives idiopathiques, même dans le cas des troubles intestinaux, sont de causes inconnues.
Que prévoit la loi dans le cas d’une ostéotomie maxillaire ratée ?
Suite à une chirurgie de la mâchoire ratée, vous avez le droit, la possibilité de saisir la loi. Il vous faudra alors un avocat pour vous défendre. Il s’agira de prouver que pendant votre hospitalisation, le chirurgien maxillo-facial a mal fait son travail. L’on mènera des investigations sur votre prise en charge à l’hôpital et la qualité du service. Il est bien de disposer de photos pré et post opératoires pour servir de justificatif. Grâce aux informations recueillies, le juge pourra trancher ou pas en votre faveur.
